L’Ardèche

Petite visite d’une semaine en Ardèche…si vous avez des pieds et des jambes alors vous serez aux anges !

Tout d’abord Laurac en Vivarais .

Le nom de Laurac en Vivarais commence à apparaître vers le IXème Siècle avec sa source Saint Amand.

Là où se situe l’actuelle Eglise était édifié le Château de Laurac en Vivarais qui fut détruit en 1840 date à laquelle l’Eglise fut construite.

Dès le XIIème Siècle, Laurac et Montréal (eh oui nous avons nous aussi notre Montréal !) formaient un seul prieuré connu sous le nom de Saint Amant des Termes. Cette appellation apparait dans une bulle du pape Alexandre III en 1164.

La commune de Laurac connue son apogée économique jusqu’au XIXème Siècle grâce à la  culture du Vers à Soie. Il s’agissait de vers de murier qui étaient « élevés » dans les maisons des habitants sous toiture…Chaque maison possédait sous toiture de petites ouvertures carrées dans lesquelles étaient entreposées les Vers.

Aujourd’hui, lors de randonnées on peut voir des cultures vinicoles et des cultures de Kiwis.

Laurac en Vivarais  a plusieurs ruisseaux le Blajoux et la Touffache.

Blajoux et Touffache accueillent l’un la culture de vigne et de Kiwi et l’autre  de nombreuses espèces animales dans l’eau dont les écrevisses.

Puis le temps d’un instant nous partons pour Aubenas.

Le Château d’Aubenas a été classé monument historique en 1943. Sa construction date du XIIème Siècle.

Ce château a connu de nombreuses métamorphoses au gré des différentes familles successives qui ont habité ces lieux.

En se retournant sur la place du château, nous pouvons découvrir la maison Délichères, riche demeure du XVème Siècle ornée de gargouilles sculptées dans le gré.

Puis nous continuons notre chemin  et nous arrivons à la place Jeanne d’Arc où se situe l’Eglise Saint Laurent.

Elle a été construite au cœur de la vieille ville. Sa façade principale est en style néo-roman du XIXème siècle reprenant les canons esthétique de l’architecture romane sans artifices ni fioritures.

Le chœur s’habille de riches stalles et de mobiliers de style baroques en bois sombres donnant malgré la beauté des sculptures une certaine lourdeur à l’ensemble l’absence de clarté ne les mettant pas en valeur.

Nous déambulons dans les rues avec notre plan pour arriver près du Dôme de Saint Benoît. Ancienne  chapelle d’un couvent de bénédictines du XVIIème Siècle.

L’histoire veut que chassées de la ville de Lavilledieu en 1601, les Dames de Saint Benoît avec leur abbesse s’installèrent à Aubenas en 1640.

Il fut  transformé durant la révolution française en hall aux grains d’où le nom de place où il se situe place de la grenette  et devint par la suite un dépôt de matériel à incendie. Classé monument historique en 1944, il fut aménagé durant les années 60 en lieu de stockage des objets d’art religieux à l’instigation de l’abbé Jean Charay.

Nous continuons notre parcours et nous arrivons devant la dernière porte d’Aubenas qui en contenait sept.

Il est temps pour nous de repartir car il y a peu de bus !

Le lendemain nous décidons de faire une randonnée à la beaume.

Petit village pittoresque qui se situe à 8 km de Joyeuse ; au bord de la rivière de La Beaume, blottit contre les falaises de l’Ardèche autrefois creusées par des grottes troglodytes.

Les maisons en pierre se serrent le long d’étroites et sinueuses calades, petits passages constituant de vrais labyrinthes !

Ce village abrite l’Eglise Saint Pierre Aux liens datant du XIVème siècle  dressant son clocher carré soutenu par deux colonnes.

La semaine avance et nous faisons une randonnée dans les gorges de l’Ardèche.

La première  halte est pour admirer le Pont d’Arc, pont naturel d’une longueur de 60 mètre et d’une hauteur de 54 mètre, façonné par la rivière Ardèche ; il est surnommé « la porte d’entrée naturelle » des gorges de l’Ardèche.

Situé non loin de ce pont naturel se situe la Grotte de Chauvet dont la reproduction sera ouvert au public l’année prochaine.

Puis nous allons sur différents belvédères pour admirer la vue des gorges de l’Ardèche, véritable canyon d’une trentaine de kilomètres creusé dans un plateau calcaire.

De nombreuses grottes peuvent être visitées dont la grotte de la Madeleine qui comprend un musée de l’histoire naturelle.

Nous nous arrêtons à Sauze pour déjeuner …assis sur le sol calcaire devant la rivière de l’Ardèche.

Puis nous allons à Aiguèze, petit village médiéval, perché sur la falaise qui domine l’Ardèche. Cette ancienne forteresse du XI-XIIème Siècle est le témoin des rivalités qui existaient entre les barons d’Aiguèze , vassaux des comtes de Toulouse et les comtes-évêques de Viviers qui se terminera lors de la croisade contre les Albigeois.

L’hôpital fut construit durant le XVème Siècle et l’Eglise Saint Roch agrandit de fondations romanes, le chœur date du XIIème Siècle et la nef du XVIème Siècle.

Le portail nord date de 1552 et l’ouest de 1815 !

L’intérieur somptueux a été peint au XIXème Siècle et restauré en 1910 par Mgr Fuzet.  Ces travaux ayant lieu un an après la béatification de Jeanne d’Arc il fit rajouter la statue de cette dernière.

Une journée de pause au village pour retourner en randonnée sur le Sentier René Roche, amoureux des plantes et de la nature, ce sentier lui est dédié dans les bois de Païolive.

Il est spectaculaire avec ses roches et ses plateaux calcaires témoins de l’utilisation des grottes par les hommes de la préhistoire.

La semaine se termine avec une randonnée souterraine ; d’après notre guide il s’agit de la grotte cotecompuière, j’ignore si cela s’écrit comme cela !

 

Magnifique !